Cet article fait suite à l’article publié en novembre, Île imaginaire 1/2. Je vais ici vous parlez de la suite du projet, que nous avons désormais terminé. Cette partie aborde le côté « littéraire » du projet. Vous trouverez toutes les références utilisées en fin d’article.
Susciter l’envie
J’ai mis à disposition des enfants de nombreuses références (BD, livres, DVD …) autour du voyage , de l’imaginaire, de la piraterie. Ils ont choisi ce qu’ils voulaient lire ou regarder.
Milo a été ravi (non, en fait, il a foncé comme un fou dans sa chambre en criant de joie pour aller chercher son livre …), en regardant le film l’île au trésor, de faire le lien avec un numéro de Mickey Magazine qu’il a lu en boucle.
La lecture cursive d’œuvres
Zoé a lu/vu l’île au trésor de Stevenson (sous plusieurs formes) ainsi que Sa majesté des mouches. Pour ces lectures, je lui ai juste demandé de compléter son carnet de lectures, en voici des extraits :


La lecture d’extraits
En parallèle nous avons étudié plus précisément deux textes, afin de mettre en lumière les attendus en terme de description (car mon but, dans ce projet, était de leur faire écrire une description, et pour Zoé, de l’insérer dans un récit).
J’ai choisi de lire aux enfants deux extraits de livres très connus, en sélectionnant le passage concernant la description de l’île.
Extrait de Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier
Sa Majesté des Mouches de William Golding
Sur ces textes, j’ai fait relever :
- des verbes afin de mettre en évidence l’utilisation du passé simple pour l’action et de l’imparfait pour la description,
- des indicateurs de temps, de lieux (la description est-elle fait d’un point de vue fixe ou mobile ?),
- des champs lexicaux …
De nos discussions, Zoé a réalisé une carte mentale, qu’elle a plus tard réutilisée pour réussir à insérer sa description de l’île dans un récit.
Décrire son île
Le but de ce grand projet, c’était surtout d’arriver à la description de l’île créée (voir article 1/2). Ils ont tous les trois, à leur manière, décrit l’île qu’ils avaient réalisée. Luce par de petites phrases descriptives, Milo par un récit avec son logiciel d’aide orthographique (Lexibar). Quant à Zoé, puisque le projet d’adressait surtout à elle, la description devait aller beaucoup plus loin.
Et voilà, après 3 réécritures du texte, à quoi elle est parvenue :
L’exposition
Zoé a voulu exposer tout ce qu’elle avait créé autour de ce projet dans une valise, sans doute inspirée par Robert Dragonneau et ses animaux fantastiques. Nous avons récupéré une valise de son grand-père.
Elle a créé de petites poupées tracas (légende sud-américaine), cadeau offert par une des tribus rencontrées et a choisi dans la maison des objets qui auraient pu lui avoir été offerts (enfin, à son héroïne, Candice Morand !)
Et voici la fameuse valise !
Les ressources
Merci d'avoir lu cet article. Retrouvez tous mes livres en cliquant ICI.
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