Les insectes

En allant chercher des élastiques pour Rainbow Loom à la Grande Récré (oui, nous avons été contaminés en février …), j’ai trouvé un coffret de figurines d’insectes. L’occasion pour moi de créer une petite série d’images classifiées, Luce étant en pleine période sensible du langage, fonçons !

 Images à télécharger juste en dessous :

Nomenclatures petites bêtes

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Ajout le 5 août 2015 d’images classifiées sur les insectes de nos jardins : 

Images classifiées les insectes de nos jardins

Pochette les insectes

A utiliser juste pour regarder et apprendre du vocabulaire, on encore comme ici, en association photo/figurine.

Evidemment, j’utilise les signes en renfort de mémoire et de compréhension ! Cliquez sur les noms d’insectes pour apprendre à les signer 😉

L’araignée 

La sauterelle : comme grenouille mais seulement avec le pouce et l’index

La coccinelle

La fourmi

La libellule

La mouche

L’abeille 

Le scarabée (pas de vidéo disponible)

 Scarabée

Envie de connaître plus de signes d’animaux ? Un excellent livre ici.

Les images classifiées

Je suis en train d’en plastifier justement, donc je me suis dit qu’il fallait mettre à profit le temps d’attente de cette longue machine pour rédiger un article !

Les images classifiées font partie du matériel Montessori, elles sont présentées en classe enfantine, à partir de 18 mois, voire moins, dès le nido (ça a été le cas chez nous).

Il s’agit d’une série d’images autour d’un thème, elles ont normalement un format assez grand. Elles servent à enrichir le vocabulaire de l’enfant, et on peut s’en servir de plusieurs façons :

  • comme un imagier, pour discuter autour des images,
  • en les imprimant en double afin de les associer par paires (mais on réserve souvent cet usage aux cartes de nomenclatures renseignées par le texte),
  • en faisant correspondre l’image avec l’objet réel,
  • en pratiquant une leçon en trois temps dont le but est de faire acquérir et de vérifier l’acquisition d’un nouveau vocabulaire (et quand on utilise la communication gestuelle avec son bébé, on peut commencer très tôt !)

Les cartes classifiées sont à différencier des cartes de nomenclatures qui, elles, contiennent un texte et sont utilisées après l’apprentissage de la lecture. Mais, pour des raisons pratiques, je vais vous proposer des cartes classifiées sous un format nomenclature, vous n’aurez qu’à découper le texte et le garder pour plus tard (encore faut-il pouvoir les conserver sans les perdre, ça, c’est moins certain !), afin de réutiliser ces cartes en cartes de nomenclature (merci pour l’idée Montessori et Cie !).

J’ai choisi d’imprimer, de plastifier les images puis de les coller sur du carton toilé, ce n’est absolument pas économique, mais c’est très solide et facilement manipulable par les enfants.

On proposera en tout premier lieu des images classifiées réalisées à partir de photos, puis à partir d’images réalistes. De manière générale, pour une meilleure compréhension, on préférera des images sur fond blanc.

Veillez à ne pas présenter toute la série d’images de chaque thème en même temps, elles sont très nombreuses. En fonction de l’âge et de l’activité proposée, adaptez le nombre de cartes en sélectionnant celles qui vous paraissent les plus appropriées à votre enfant.

 

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Sur cette photo on peut voir Luce manipuler ses premières images classifiées, à 10 mois. C’est à partir de ces photos qu’elle a appris à signer la majorité des noms d’animaux. On les trouve sur l’excellent blog A la douce. Malheureusement elles ont été imprimées avec la mauvaise police de caractère, et je les ai collées sans avoir découpé le nom de l’animal (mais il paraît que finalement, ça ne parasite pas trop l’enfant non lecteur, qui n’y prête finalement pas attention).

Vous trouverez les fichiers en téléchargement dans la partie « Téléchargements ».

 

 

 

 

Transformer un jeu en un matériel dans l’esprit de la pédagogie Montessori

et je n’ai pas dit : transformer un jeu en matériel Montessori, car ce n’est pas un matériel Montessori, entendons-nous bien !

J’ai retrouvé, en faisant un grand rangement-tri-organisation des chambres et des jeux des enfants, ce jeu en bois incomplet, acheté je ne sais plus où, mais qui pour mes deux grands, n’est que très rarement sorti de la boîte, et pour cause : alors que l’enfant serait en âge de s’y intéresser, guidé par son plan de développement interne (je vous en reparlerai plus tard), ce matériel s’avère être d’une très grande complexité.

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Un des principes de la pédagogie Montessori est d’isoler les concepts et de ne présenter qu’une difficulté à la fois. La pédagogie Montessori se concentre sur l’apprentissage d’une compétence à la fois. Pour réaliser ce jeu, il y a plusieurs étapes à franchir : être capable d’encastrer toutes les formes avant de pouvoir réaliser le jeu complet. L’enfant est en plus brouillé par les couleurs car à première vue, il pourrait penser qu’il s’agit d’une activité de tri par formes.

Dans l’ordre, pour réaliser ce jeu, il devrait avoir acquis :

– l’encastrement de la forme cylindre
– l’encastrement de la forme parallélépipède rectangle
– l’encastrement de la forme demie-cylindre
– l’encastrement de la forme triangle rectangle (s’il avait été équilatéral, la difficulté aurait été moindre)

 (là, j’ai transpiré sur le nom des solides, la géométrie n’est pas mon fort …)

Mais voilà, mon mari est passé par là, et maintenant, ça donne ça !

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C’est bien mieux non ? En poussant un peu, peut être qu’il me les poncera pour enlever cette peinture trop colorée ! Je vais donc les présenter un par un à Luce, et quand tout sera acquis, on en présentera 2, puis 3 puis 4 ensemble !

Simple comme une scie ! Merci chéri !

 

Vie pratique : nettoyer les tableaux noirs (20 mois)

Ce matin, c’était grand ménage à la maison. Les grands ont repris l’école, et on retrouve doucement nos marques avec Lulu. Alors que je rangeais la maison, je l’ai vue piquer mon éponge pour aller frotter son tableau. J’ai sauté sur l’occasion pour mettre en place une petite activité de vie pratique, en général, elle commence toujours sa journée comme ça 😉

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Monter pour remplir la bassine (choisie avec soin pour être transportable facilement : j’ai trouvé dans mes Tups un récipient avec des rebords facilitant la préhension par les petites mains).

Pour le moment, je n’ai pas trouvé mieux que la chaise haute qu’elle escalade depuis plusieurs mois, en attendant de faire ça :

la Lucys Learning tower !(mon p’tit mari, ce message t’est destiné !)

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 Ensuite, faire couler l’eau pour remplir la bassine.

(là encore, je n’ai pas réussi à adapter au rez-de-chaussée un système où elle est autonome).

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 Transporter seule l’eau, et en être tellement fière <3 (et avoir une maman qui peste intérieurement à chaque goutte par terre …)

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 Presser l’éponge, écouter et regarder l’eau couler, en prononçant des ohhh ?? et des ahhh !!

Replonger l’éponge dans l’eau et recommencer pendant de longues minutes.

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Frotter, avec la main gauche, la main droite, ou les deux mains.

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Ranger le matériel (remarquez la petite langue tirée en aide à la concentration !).

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  Et enfin signer « ranger » quand on a terminé !

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Cette activité de vie pratique est également une activité de langage, puisque j’en ai profité pour mettre des mots sur les actions afin de décrire ce qu’elle faisait et apporter du vocabulaire. Par exemple :

Tu montes avec la bassine.
Tu remplis la bassine d’eau.
Tu transportes la bassine, c’est lourd ?
Tu presses l’éponge …

Vous avez compris le principe 😉

Suite à cette matinée, je pense mettre en place deux choses :

– des images classifiées sur le thème du ménage (bassine, éponge, plumeau, tablier …)

– imprimer les photos de cet article à la manière d’un petit livre afin de permettre à Luce de raconter l’histoire de « nettoyer un tableau » (activité de langage et de chronologie). On aurait pu aussi penser à en faire des images séquentielles, mais elle est encore petite pour ça.

Histoire de la mise en place du Nido

J’ai décidé de mettre en place le « Nido » à la maison en mars 2013, Lulu avait 6 mois. J’avais déjà tenté quelques expérimentations avec mes grands, adapté la maison à leur petite taille, en essayant de favoriser l’autonomie, mais ma Lulu était toujours coincée dans son parc (pas tout le temps hein !) avec à sa disposition des jouets en plastique – mais pas que quand même – et des musiques électronico-chiantes.

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Cette photo date de décembre 2013. Bon, je vous l’accorde, j’avais déjà un peu lu sur Montessori, sur la motricité libre … On lit, on apprend, on digère, et un jour, bingo, ça fait tilt !

Depuis, parc revendu, jouets à piles relégués dans la chambre, Nido mis en place au salon.

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Ceci est une solution de mise en place de Nido, la mienne, avec les moyens du bord. Le miroir a été cassé quand je me suis adossée dessus pour observer Luce travailler. Il existe sur le marché des miroirs spécifiques incassables.

La question du miroir

miroir gaelle

Pourquoi un miroir dans un Nido ? Pour de multiples raisons !

Quand j’ai installé le Nido, Luce se retournait déjà seule sur le ventre, levait sa tête et pouvait ramper jusqu’au miroir. Les photos suivantes parlent d’elles même, Lulu a donc 6 mois sur les photos.

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Ici Lulu en touchant le miroir, se rend compte de l’action de son corps sur le monde. Elle découvre son reflet. Regardez comme elle observe sa main.

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Sur cette photo, elle s’approche du miroir pour entrer en contact avec « l’autre bébé » (ce n’est que plus tard qu’elle comprendra que c’est elle). En touchant, elle expérimente au niveau des sensations le lisse et le froid. Elle ira jusqu’à lécher le miroir (oui, ça, c’est moins glop pour nous !)

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Comme je l’avais lu sur le blog bébé Montessori, et comme l’avait déjà compris mon mari qui ressent beaucoup les choses intuitivement, le miroir permet aussi au bébé de ne pas être surpris de l’arrivée d’une personne dans la pièce, puisqu’il est prévenu de son arrivée en la voyant dans le miroir (là, on est vraiment dans le multisensoriel : le bébé entend les pas, ressent la vibration au sol (encore mieux sur du parquet !), et voit le reflet dans le miroir : idéal pour comprendre les relations de cause à effet !).

En résumé, le miroir permet donc aussi d’agrandir le champ de vision du bébé, comme si il avait des yeux derrière la tête.

Pour trouver un miroir incassable (si vous avez de l’argent à dépenser, le mien venait de chez Ikea, et a fait son temps) :

La question du sol

J’ai choisi pour le Nido un tapis mousse assez rigide de la marque Ludi. Il paraît que la composition de la mousse a changé et qu’elle n’est plus toxique … Luce n’a jamais grignoté la mousse, tant mieux, car méfiance quand même ! Le tapis passe en machine à laver.
J’ai choisi ce tapis pour isoler du froid et permettre des appuis stables du corps pour permettre un bon développement psycho-moteur. Il est nécessaire cependant, pour un développement optimal, que l’enfant ait accès à toutes les surfaces : matelas, carrelage, tapis, parquet … afin de faire un maximum d’explorations sensorielles (par exemple le parquet résonne et vibre contrairement au carrelage) et motrices (le corps s’adapte en fonction de la fermeté du sol … mais ça, mon amie en parle mieux dans Le journal d’une maman psychomotricienne.)

Pour trouver un tapis qui convient (le mien était vraiment très coloré, on devrait aller vers plus d’unité, de douceur, et de raffinement !) :

Le question du meuble

J’avais choisi pour le Nido un meuble pas trop onéreux, de chez le suédois. Il m’a permis de barrer l’accès aux prises. Luce rampant déjà y avait accès de façon autonome. Elle pouvait tirer les tiroirs seule et en découvrir le contenu.

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Sur cette photo on peut voir que quelques temps plus tard (le mois suivant, Luce a ici 7 mois), j’ai retiré les tiroirs du bas afin de rendre accessible visuellement le matériel et permettre à Luce d’expérimenter en fonction de ses choix et non au gré du hasard de ses découvertes en tirant les tiroirs.

Si je devais acheter un meuble à nouveau, j’irais vers des étagères à chaussures, ou encore des bancs de salle de bain, comme ici, ici ou .

La version officielle se trouve ici, et c’est pour ses dimensions que j’avais opté cette étagère de chez Ikea. Vous pouvez ne pas visser les glissières, et l’utiliser brute !

Idéalement, on ne dispose aucun matériel sur le dessus du meuble, afin que l’enfant puisse s’appuyer dessus pour se déplacer.

Le question de la barre

Le meuble a servi d’appui de brachiation, étant donné que nous n’avions pas installé de barre. Elle se déplaçait le long du meuble et prenait appui sur le miroir épais.

Pour trouver une barre, vous pouvez fouiller par là :