Des barrières levées à la réalisation des mises en projet …

C’est quand j’ai aperçu Luce remplir un arrosoir avec une bouteille que j’ai décidé d’observer ce qu’elle était en train de faire. Elle s’était mise en projet seule d’arroser les arbustes fruitiers du jardin, et a tout mis en oeuvre pour y arriver. Bon, vous allez dire, elle arrose des plantes, pourquoi Anaïs en fait-elle tout un fromage ?

1 -> parce que je m’émerveille des stratégies que cette petite de deux ans et demi parvient à mettre en place. Dans sa petite tête, elle a dû se dire qu’elle ne pourrait pas remplir un arrosoir, trop lourd, et est donc allée remplir une bouteille plusieurs fois pour la verser dans l’arrosoir et enfin arroser.

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2 -> parce que, au final, je suis drôlement fière d’avoir réussi à lever certaines barrières pour qu’elle en arrive là. Quelles barrières ?

  • Les barrières physiques, afin de créer un environnement à sa dimension, accessible en toute autonomie.
  • Les barrières psychiques, en remplaçant la peur par la confiance (et ça, je pense vraiment que c’est le plus merveilleux cadeau que l’on puisse faire à un enfant) : J’ai confiance en elle, en ses capacités motrices, et je sais qu’elle ne se blessera pas, ainsi j’évite les mots tels que « Attention, tu peux tomber », « Attention à la marche de la fenêtre » … J’ai également réussi à en finir avec ma plus grosse barrière : la peur de salir ou de se salir, et pour ça, il m’a fallu attendre d’avoir 35 ans ! Des trous et des tâches dans les vêtements ? Quelle importance, tant qu’ils expérimentent et sont heureux !

C’était mon 1/4 d’heure d’analyse de ma pratique 😉

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