Montessori … mais pas que !

Histoire de la mise en place du Nido

J’ai décidé de mettre en place le « Nido » à la maison en mars 2013, Lulu avait 6 mois. J’avais déjà tenté quelques expérimentations avec mes grands, adapté la maison à leur petite taille, en essayant de favoriser l’autonomie, mais ma Lulu était toujours coincée dans son parc (pas tout le temps hein !) avec à sa disposition des jouets en plastique – mais pas que quand même – et des musiques électronico-chiantes.

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Cette photo date de décembre 2013. Bon, je vous l’accorde, j’avais déjà un peu lu sur Montessori, sur la motricité libre … On lit, on apprend, on digère, et un jour, bingo, ça fait tilt !

Depuis, parc revendu, jouets à piles relégués dans la chambre, Nido mis en place au salon.

Ceci est une solution de mise en place de Nido, la mienne, avec les moyens du bord. Le miroir a été cassé quand je me suis adossée dessus pour observer Luce travailler. Il existe sur le marché des miroirs spécifiques incassables.

La question du miroir

Pourquoi un miroir dans un Nido ? Pour de multiples raisons !

Quand j’ai installé le Nido, Luce se retournait déjà seule sur le ventre, levait sa tête et pouvait ramper jusqu’au miroir. Les photos suivantes parlent d’elles même, Lulu a donc 6 mois sur les photos.

Ici Lulu en touchant le miroir, se rend compte de l’action de son corps sur le monde. Elle découvre son reflet. Regardez comme elle observe sa main.

Sur cette photo, elle s’approche du miroir pour entrer en contact avec « l’autre bébé » (ce n’est que plus tard qu’elle comprendra que c’est elle). En touchant, elle expérimente au niveau des sensations le lisse et le froid. Elle ira jusqu’à lécher le miroir (oui, ça, c’est moins glop pour nous !)

Comme je l’avais lu sur le blog bébé Montessori, et comme l’avait déjà compris mon mari qui ressent beaucoup les choses intuitivement, le miroir permet aussi au bébé de ne pas être surpris de l’arrivée d’une personne dans la pièce, puisqu’il est prévenu de son arrivée en la voyant dans le miroir (là, on est vraiment dans le multisensoriel : le bébé entend les pas, ressent la vibration au sol (encore mieux sur du parquet !), et voit le reflet dans le miroir : idéal pour comprendre les relations de cause à effet !).

En résumé, le miroir permet donc aussi d’agrandir le champ de vision du bébé, comme si il avait des yeux derrière la tête.

Pour trouver un miroir incassable (si vous avez de l’argent à dépenser, le mien venait de chez Ikea, et a fait son temps) :

La question du sol

J’ai choisi pour le Nido un tapis mousse assez rigide de la marque Ludi. Il paraît que la composition de la mousse a changé et qu’elle n’est plus toxique … Luce n’a jamais grignoté la mousse, tant mieux, car méfiance quand même ! Le tapis passe en machine à laver.
J’ai choisi ce tapis pour isoler du froid et permettre des appuis stables du corps pour permettre un bon développement psycho-moteur. Il est nécessaire cependant, pour un développement optimal, que l’enfant ait accès à toutes les surfaces : matelas, carrelage, tapis, parquet … afin de faire un maximum d’explorations sensorielles (par exemple le parquet résonne et vibre contrairement au carrelage) et motrices (le corps s’adapte en fonction de la fermeté du sol … mais ça, mon amie en parle mieux dans Le journal d’une maman psychomotricienne.)

Pour trouver un tapis qui convient (le mien était vraiment très coloré, on devrait aller vers plus d’unité, de douceur, et de raffinement !) :

Le question du meuble

J’avais choisi pour le Nido un meuble pas trop onéreux, de chez le suédois. Il m’a permis de barrer l’accès aux prises. Luce rampant déjà y avait accès de façon autonome. Elle pouvait tirer les tiroirs seule et en découvrir le contenu.

Sur cette photo on peut voir que quelques temps plus tard (le mois suivant, Luce a ici 7 mois), j’ai retiré les tiroirs du bas afin de rendre accessible visuellement le matériel et permettre à Luce d’expérimenter en fonction de ses choix et non au gré du hasard de ses découvertes en tirant les tiroirs.

Si je devais acheter un meuble à nouveau, j’irais vers des étagères à chaussures, ou encore des bancs de salle de bain, comme ici, ici ou .

La version officielle se trouve ici, et c’est pour ses dimensions que j’avais opté cette étagère de chez Ikea. Vous pouvez ne pas visser les glissières, et l’utiliser brute !

Idéalement, on ne dispose aucun matériel sur le dessus du meuble, afin que l’enfant puisse s’appuyer dessus pour se déplacer.

Le question de la barre

Le meuble a servi d’appui de brachiation, étant donné que nous n’avions pas installé de barre. Elle se déplaçait le long du meuble et prenait appui sur le miroir épais.

Pour trouver une barre, vous pouvez fouiller par là :

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