Lors de notre promenade en forêt de mercredi, nous avons pu observer, dans une énorme flaque d’eau sur le chemin d’un parcours de santé, de nombreux têtards, voués à une mort certaine (nous y retournerons bientôt, mais avec le beau temps que nous avons eu, la flaque doit déjà avoir disparu). Alors oui, même si c’est la loi de la sélection naturelle, nous n’avons pas résisté à en prélever quelques-uns, pour les observer un temps puis les relâcher dans la mare la plus proche de la flaque. On le sait, il est interdit d’élever des animaux sauvages, mais chut, hein ! L’intérêt pédagogique est trop important !
Mais voilà, les têtards, moi, je n’y connais rien du tout ! La première chose à faire a été d’acheter un contenant dans lequel ils seraient à l’aise, voici donc notre terrarium ventilé.
Les infos préléminaires
Ensuite, j’ai dû farfouiller un peu partout pour avoir des informations sur leur développement et sur la façon dont ils se nourrissaient. Et j’ai trouvé des pépites, sur le blog des Ateliers de Céleste, et sur celui des Petits Homeschoolers, et ces mamans, elles me font baver devant leurs sublimes photos, j’ai encore du chemin à parcourir de ce côté là !
Le blog des Petits Homeschoolers renvoie vers plusieurs liens très utiles, dont Aquariusite qui donne de nombreuses informations.
Le site d’une école, qui me permet un peu anticiper les transformations des têtards, ainsi que leur changements d’alimentation.
Du côté des enfants
J’ai mis en place une pochette contenant :
- un petit flip book pour Lulu, que vous trouverez ici
- la fiche du blog Petit Homeschoolers
- le puzzle de zoologie Montessori de la grenouille
- les planches ci-dessous, que vous trouvez dur Le dictionnaire visuel
J’ai commandé le livre référencé dans le blog Les ateliers de Céleste, il s’agit de « La grenouille », mes premières découvertes, chez Gallimard Jeunesse.
Et puis surtout, j’ai mis en place un tableau d’observation !
A très bientôt, pour la suite de nos observations !
Merci d'avoir lu cet article. Retrouvez tous mes livres en cliquant ICI.
Trop bien. J aurais fait pareil que toi. Il faudrait que je cherche par chez moi :-p
Bravo pour votre expérience!
Elle aura aussi été pour moi l’occasion de découvrir que la loi Belge, très avant-gardiste à mon sens, fait une exception pour le prélèvement de quelques individus à des fins pédagogiques. Un élevage temporaire me semble en effet une manière privilégiée d’observer une étape de vie d’un animal, d’entrer en contact avec lui, de comprendre ses besoins. Et de comprendre aussi la nécessité de le relâcher puis de le protéger, de préserver son habitat afin que ses besoins soient respectés. Bref, comment apprendre à nos enfants à s’impliquer dans le respect et la protection d’une nature si elle leur est inaccessible et mise sous cloche? Observer directement dans la nature est sans aucun doute l’étape la plus importante. Mais, pour l’avoir vécu quand j’étais enfant, rapporter pour quelques temps un peu de ce qu’on a observé, dans le but de le comprendre et avec la volonté d’en prendre soin, est à mon sens un énorme pas supplémentaire.
Bravo pour ta démarche Anaïs!
Je suivrai vos aventures avec plaisir!
Emilie